Bouderbala réaffirme le rejet de toute ingérence étrangère

 Lors de l’ouverture de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2026, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, a réaffirmé le rejet catégorique par le parlement de toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Tunisie.

Présentant ses propos en présence de la ministre des Finances, Michket Khaldi Slama, Bouderbala a souligné que la souveraineté de la Tunisie est pleinement exercée et que les problèmes internes doivent être résolus au sein des institutions de l’État, sans aucune prescription extérieure. Il a critiqué ce qu’il a qualifié de « mentalité coloniale » que certaines parties étrangères continuent d’adopter à l’égard de la Tunisie.

Le président du parlement a insisté sur le fait que « l’ère de l’ingérence est révolue », rappelant que les Tunisiens ont obtenu leur indépendance grâce à leurs luttes et qu’ils gèrent aujourd’hui leurs affaires en toute liberté, conformément à la Constitution et aux accords ratifiés.

Bouderbala a également affirmé le respect des libertés individuelles et collectives, du droit de manifester, ainsi que de la liberté de presse et des médias, notant que les interventions récentes de certaines parties étrangères constituent une « ingérence inacceptable » qui ne saurait être tolérée sous aucune forme.